Après consultation de la doc. mon choix d'itinéraire s'est porté sur la traversée du Bonhomme au Catogne, avec un départ depuis Champex-Lac et une arrivée à Martigny Croix où j'ai parqué la voiture.

Les transports publiques ne sont pas très matinaux pour m'amener à Champex-Lac, mais finalement moi non plus donc cela m'arrange.                    www.regionalps.ch

Petite anecdote pour commencer:
Sachant que depuis Orsière il part 3 bus, que les places des bus sont peintes sur le sol, et que sur la place "Ferret" un bus est étiqueté "Champex d'en bas", quelle est le bus qui va à Champex-Lac ?

Cette question vous parait peut-être stupide, mais sans sortir la carte il n'est pas évident d'imaginer que Champex d'en bas se situe après Champex Lac.
J'ai posé la question au chauffeur, voici sa réponse "très explicite": C'est comme au bord du lac Léman, il y a Nyon, Rolle et Morges.
No comment.

Info 2019:
Je découvre sur https://map.geo.admin.ch que deux noms de sommet ont été modifiés:
- Le Catogne se nomme maintenant Catogne sans le "Le"
- La Pointe des Chevrettes a été renommée Pointe des Tsevreresses.

Je débute ma balade à Champex-Lac donc, par l'itinéraire ne passant pas par le Belvédère.

J'aperçois les Ecandies, souvenir d'un camp J+S

                                     Pointe des Ecandies                                      Génepi

Au bout d'une heure vous apercevez de temps en temps le premier objectif, le Bonhomme.

Avec ses eaux bien calme, le fond du lac est parfaitement visible.

De plus gros sommets sont maintenant visibles au sud-est.

Et voici le replat dit du Fratsay, pas de quoi se reposer en marchant à plat il fait 20 x 10 m

Depuis le panneau c'est droit en haut pour rejoindre la crête que je suivrais sur la gauche après un petit crochet au Bonhomme.

En montant en direction de la crête j'entends des cloches, étrange car je ne vois pas de bêtes.

Et voici le cairn du sommet.

La suite de la balade c'est direction nord, en suivant plus ou moins la crête.

Le paysage est maintenant disponible jusqu'aux Alpes Bernoises.

La croix du Bonhomme a été judicieusement placée afin qu'elle soit visible du bord du lac, elle n'est donc pas au sommet.

Coup d'oeil sur le massif du Mont Blanc.

Encore un doigt.

Pour le moment pas de stress ce n'est qu'une crête herbeuse et le terrain est sec.

En contournant une tour c'est le sursaut, mais pas que pour moi.
Je n'étais pas entrain de délirer il y a bel et bien des montons, et sur la suite de l'itinéraire je vais en croiser des dizaines, mais heureusement sans Patous.

Rapidement j'arrive sur le premier passage indiqué comme "délicat", la traversée sur la droite de la "vire herbeuse" pour éviter la tour rocheuse du point 2527.
Soyons clair, par terrain sec il n'y a pas de quoi vous ralentir.

Et ça continue avec toujours la même impression, de loin oups ça passe où?, et de près vous pouvez passer partout et surtout contourner tous les passages plus raides.

Pour voir les animaux c'est facile, à droite ce sont les montons et à gauche les bouquetins.

Quand même un peu trouillard.

Et voici le second passage stressant selon le topo, la descente dans une brèche.
La rampe gazonnée très raide ou le passage le plus simple une vire souvent parcourue par les animaux au vu des traces.  (Pas visible sur la photo, mais serait en bas à gauche)

La suite, toujours un mélange de cailloux et d'herbe.

Toujours à gauche et toujours aussi peureux.

Et voici la dernière descente, l'arête nord de la Pointe des Tsevreresses, probablement le passage le plus difficile.

L'arrivée au sommet est un peu décevante, il y a déjà beaucoup de monde.

Enfin la vue inversée attendue depuis si longtemps, la vallée du Rhône de Martigny au lac Léman.

Un tour d'horizon permet de constater qu'il a neigé vraiment très bas " 2300 m" les jours précédents.  Le 15 juillet de cette année je suis arrivé au sommet de la Haute Cime sans neige.

Par contre le 24 juillet il y avait autant de neige au Buet.

Pas réussi à photographier le sommet sans personne.

C'est parti pour la descente.
Un sentier est bien tracé mais il est aussi possible de suivre le fil de l'arête.

Un dernier coup d'œil sur la croix du sommet.

Au point 2402 l'itinéraire balisé part à gauche, mais pour moi il est préférable de continuer tout droit sur l'arête jusqu'au point 2204 où je vais retrouverez le sentier pour continuer sur Catogne alpage.

"Plus que" 2h30 jusqu'à Bovernier par un sentier qualifié par François Labande d'impraticable ou difficile à suivre, on verra.

Le dernier coup d'oeil sur l'arête depuis l'alpage de Catogne, vraiment très herbeux depuis là.

Esthétique cette dent.

Les bûcherons ont bien décoré l'itinéraire avec des sculptures sur tronc.

Pour info c'est un photo à polémique.
Si comme moi vous ne cueillez pas le champion après l'avoir photographié, ne le montrez surtout pas à la cuisinière cheffe.  ;-)

Comme le sentier est en pleine forêt, il faut bien trouver qqc à photographier n'est-ce pas?

Et dans une trouée le souvenir du samedi précédent.

Donc je résume, d'abord sentier en traversée avec quelques remontées désagréables parce qu'on a les jambes fatiguées, puis des tronçons raides et zigzagant en forêt à travers blocs et falaises.

Où est le problème?
Des centaines de sapins ont été déracinés ou tronçonnés sur de nombreuses zones du sentier. Normalement le passage a été clairement re-balisé, mais je dois admettre qu'à un endroit je l'ai cherché pendant 15 minutes. Plusieurs sentes partaient dans différentes directions et aucune n'étaient clairement marquées à la peinture.

Et voilà Bovernier où vous pouvez retrouver le train.
Pour les motivés je conseille le sentier de la rive droite jusqu'à Martigny Croix, et si vous n'êtes pas achevé il fini par un parcours Vita.

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